Ce ciné-club du dimanche matin a l’ambition de vous faire découvrir quelques pépites du cinéma russe (et soviétique). L’occasion de voir et revoir des films drôles, légers, tragiques ou loufoques, de ressentir toute la gamme des sentiments sur écran. Drames et comédies vous accompagnent jusqu’au seuil de l’été.
Françoise Navailh
pour Rivages Russie Evénements
Un film de Daria Jouk
Biélorussie/Allemagne/Etats-Unis/russie, 2018, 92'
Avec Alina Nassiboullina, Ivan Mouline, Youri Borissov, Svetlana Anikeï
Les années 1990. Belarus. C'est l'époque de la stagnation, il n'y a pas de travail. La jeune DJ pleine de talent Velia, de Minsk, rêve de partir en Amérique. A l'ambassade américaine, il est indispensable de présenter des documents justifiant d'un travail officiel et d'un salaire pour prouver "un lien solide avec la patrie". A cause d'une erreur dans la fausse attestation de travail, Velia est obligée de passer une semaine dans une famille inconnue d'une petite ville ouvrière. C'est chez eux que l'ambassade va téléphoner pour vérifier les documents.
Attention, fragile. Un produit d’exportation en quête de visa ou les tribulations d’une candidate à l’exil en milieu hostile.
Un film de Gleb Panfilov
URSS, 1970, 91'
Avec Inna Tchourikova, Mikhail Kononov...
Pacha Stroganova, ouvrière d’usine à Retschenk, se sent une véritable vocation pour le théâtre. Elle joue dans un groupe local, mais on ne lui donne, à cause de son physique ingrat, que des rôles de sorcière. Enfin, un réalisateur de cinéma la remarque : il cherche une nouvelle actrice pour jouer le personnage de Jeanne d’Arc. Pacha est sélectionnée, part pour Moscou, où elle connaît le succès. Mais elle préfère la simplicité de sa vie au village.
Une provinciale délurée peut-elle incarner Jeanne d’Arc ? Un défi de taille pour l’actrice en herbe et son metteur en scène.
Un film d'Andreï Smirnov
Russie, 2019, 128'
Avec Antoine Rival, Evguenia Obraztsova, Evgueni Tkatchouk...
En 1957 Pierre Durand, qui a fait ses études à l'Ecole Normale, vient faire un stage à l'université de Moscou. Là il fait la connaissance de la danseuse du Bolchoï, Kira Galkina, et du photographe Valéra Ouspenski. Grâce à eux Pierre s'immerge dans la vie culturelle de Moscou non seulement officielle mais aussi clandestine. Il débute une relation amoureuse avec Kira. Mais son stage et sa découverte de la vie soviétique ne sont pas les seuls buts de Pierre. Il cherche son père, Tatichtchev, un officier blanc qui a été arrêté à la fin des années 30. Leur rencontre est le point culminant du film. En un an passé à Moscou Pierre traverse toute une vie qui ne ressemble en rien à tout ce qu'il connaissait. Quand Pierre retourne à Paris il espère revoir un jour Kira. Dans sa poche se trouve une pellicule avec un numéro de la revue clandestine "Gramoteï".
Une immersion dans le Moscou des années 50. Entre amitiés et amour, méfiance des autorités et recherche désespérée du passé.
Paris, Taverny, Malakoff, Suresnes...
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